23 août 2023
Détour en pays balkans
PREMIÈRE PARTIE
20h30 à 22h00
Concert
quelques mots
“Dafné Kritharas puise son inspiration dans un répertoire né de la convergence des cultures ayant cohabité pendant quatre siècles sous l’Empire Ottoman : chants grecs, séfarades, bosniaques, arméniens, turcs… Son second album, Varka (8 octobre 2021), rassemble des musiciens d’horizons différents et donne un nouvel élan à ces chansons oubliées. Bercée par les chants des îles et le rebetika, nourri de jazz, de folk et d’une subtile note électro, cet album se distingue aussi par ses instrumentistes virtuoses. Quant à la voix de Dafné, elle est à la fois intime, pure et déchirante. Dafné Kritharas chante l’exil, l’amour et la joie, tout en dévoilant également quelques-unes de ses propres compositions inédites en grec : histoires vraies transformées en contes mystérieux où des femmes bafouées deviennent de redoutables reines des montagnes et où la mer grondante protège les opprimés. En janvier 2021, elle est Lauréate du Prix des Musiques d’ici – Diaspora Music Awards. Elle se produit principalement en quintet avec Paul Barreyre (guitare, chant), Camille El Bacha (piano, claviers, MAO), Matthias Courbaud (contrebasse) & Milàn Tabak (batterie).”
Deuxième partie
22h30 à 00h00
ConcerT
Quelques mots
“Une musique-monde d’une richesse rare, qui réinvente ce qu’on appelle trop étroitement le folklore des Balkans, et qui dynamise– si ce n’est dynamite– le format pop anglo-saxon. C’est le secret de la musique de Ladaniva, qui se résume aussi en une rencontre improbable, un soir, lorsque deux astres ont décidé de lier leur trajectoire musicale : Jaklin et Louis. Leur histoire est aussi intense que leur musique.
Ils auraient bien pu ne jamais se rencontrer. Et puis il a suffi d’une nuit dans un bar lillois transformé en scène jam, pour que le second flashe sur la voix de la première. Leurs héritages respectifs vont être aspirés, transcendés dans la force de leur rencontre. Jaklin et Louis fa-
çonnent une forme nouvelle, à la plume comme à la composition. Grâce à Voyou, complice de longue date de Louis, ils rencontrent un tourneur, se produisent en concert, sont repérés par Pias. La pandémie est à peine pas-
sée qu’il s’attellent à un premier album. Qui portera, tout simplement, le patronyme de groupe qu’ils ont choisi sur un coup de tête, le jour où ils ont posté une reprise (à leur sauce) extraite du corpus folklorique arménien
sur Youtube.”
24 août 2023
BALADE EN AFRIQUE
PREMIÈRE PARTIE
20h30 à 22h00
Concert
Quelques mots
“Dans son dernier album, Djourou, Ballaké Sissoko explorait de nouveaux horizons en invitant de grands artistes aux univers aussi variés que Salif Keita, Arthur Teboul (Feu! Chatterton), Camille, Oxmo Puccino, Vincent Segal et Patrick Messina, Piers Faccini… Ce disque couronné de succès racontait à lui seul son art de la conversation musicale, tressant de nouveaux fils à la longue corde (« djourou ») qui le relie aux autres, et à l’histoire de la kora. Ce goût et ce talent pour la rencontre, Ballaké les doit certainement à son art consommé de l’écoute, mais aussi aux longues conversations musicales qu’il n’a jamais cessé d’entretenir avec son instrument. Étrange paradoxe que ce « dialogue en solitaire », puisque c’est lui qui fait parler la kora et réagit aux émotions qu’elle suscite en lui, laissant ainsi son imagination et ses doigts s’envoler vers des paysages aussi magnifiques qu’inconnus. C’est ici que se mesurent ses qualités d’improvisateur, cultivées depuis le plus jeune âge à l’ombre des vénérables anciens de l’Ensemble Instrumental du Mali. Lors des sessions d’enregistrement de Djourou, Ballaké a gravé, dans l’intimité de la chapelle Sainte-Apolline, en Belgique, huit pièces instrumentales qui disent à elles seules les sommets de maîtrise et de liberté que tutoie, après quarante ans de carrière, ce discret géant de la musique mondiale. Si deux de ces morceaux figurent sur Djourou, ce nouvel album rassemble les huit pièces de cette conversation musicale entre le maître de chair et d’esprit et son double de cordes et de bois. Un témoignage intime et authentique, enregistré en une après-midi, durant laquelle Ballaké nous emmène avec lui en voyage. Un périple plein de majesté, qui confine au sacré, et embrasse les sereines collines de la méditation, aussi bien que les grandes plaines où chevauchent les guerriers mandingues, tout droit sortis des épopées d’un pays dont elles font la fierté. Ballaké en est certainement le meilleur ambassadeur, invité récemment par le célèbre studio berlinois COLORS à jouer Nan Sira Madi, le morceau qui ouvre cet album inédit (et dont l’édition physique est réservée aux seuls abonnés du label Nø Førmat). Son nom : A Touma, entendez : « c’est le moment ». Pour Ballaké, de le partager, à l’heure de la maturité. Pour nous, de le découvrir et de nous laisser emporter.”
Deuxième partie
22h30 à 00h00
concert
QUELQUES MOTS
“Il faut avoir traversé des frontières sans valise, perdu des proches de façon tragique, et chanté sur le trottoir avec la faim au ventre, pour pouvoir affirmer comme Lass dans le refrain du morceau Dounia (la vie) que « Tout va bien se passer ».
Le chanteur Sénégalais grandit à Mbatal, une banlieue lointaine de Dakar. Il est le plus jeune enfant d’une famille de 8 frères et soeurs. Il arrête le lycée assez tôt par manque de moyens, et il se consacre à sa passion, la musique. Il forge sa voix en chantant tous les matins pendant des heures face à la mer. « J’essayais de chanter plus fort que les vagues » dit-il. « Devant cette immensité d’eau, il n’y a aucun écho, il faut pousser dans le ventre pour se faire entendre de l’océan. »
A la maison, sa mère écoute du mbalax traditionnel et une adaptation sénégalaise de la rumba importée depuis Cuba grâce aux mélodies d’Orchestra Baobab et du Super Diamono. La nuit, Lass écume les sounds-systems reggae, rap, dancehall, et il enregistre même dans le studio de Daara J une petite maquette qui fait sensation. Ses espoirs de percer dans la musique le motivent et l’incitent à ne pas de suivre certains amis qui montent dans les pirogues de fortune en partance vers l’Europe. « Les passeurs demandait de l’argent, et je n’avais pas un sou en poche. La musique et l’argent, ça faisait trop de raison de rester, j’ai décidé de ne pas partir. » C’est l’amour qui le pousse finalement à traverser la Méditerranée de façon légale pour s’installer dans la région lyonnaise en 2008.
Ses premières années en France ne sont pas un long fleuve tranquille, mais entre petits boulots et concerts dans les bars, Lass croise plusieurs producteurs qui remarquent sa voix aussi puissante que sensible. Il enregistre des morceaux dans des styles très différents, pour le collectif acoustique vintage Voilaaa de Bruno Patchworks, puis avec le duo électro Synapson. Certains de ces singles cumulent rapidement plusieurs millions de vues sur les plateformes. Un premier E.P. éponyme sort enfin chez Chapter Two en 2021.”
25 août 2023
one man band
PREMIÈRE PARTIE
20h30 à 22h00
Concert
QUELQUES MOTS
« Quand les deux hémisphères du cerveau s’unissent pour créer une musique nouvelle qui puise ses racines dans un passé lointain. » Waagal est un one man band («homme orchestre») du multi-instrumentiste Erwann Texier-Harth. Guitare percussive, didgeridoo, handpans, kashaka, kalimba et autres instruments sont joués simultanément, créant ainsi une performance solo où le musicien repousse ses limites. S’inspirant des musiques et cultures du monde, Waagal mélange des rythmes innovants à des sonorités millénaires réalisant ainsi l’union de l’ancien et du moderne.
Deuxième partie
22h30 à 00h00
ConcerT
QUELQUES MOTS
“Multi-instrumentiste, Alex a participé à des projets musicaux variés. Usant tous les genres, du métal au gnawa et du reggae au hiphop, il étudie le rythme sous toutes ses formes, à travers ses rencontres et ses voyages. Avec Balaphonik Sound System, il se lance dans son projet le plus personnel. Tout est produit en live dans la plus pure tradition du musicien troubadour.. Alex parcourt asphalte et sentiers de la rue à la scène avec sa carriole sound system. Des instruments traditionnels comme le balafon, le didgeridoo, la vielle à roue et autres guimbardes se mêlent aux machines, au bass synthé, et au beat box, le tout lié par un chant-dialecte et orchestré par la loop station. C’est une mixtape vivante, combinée à une dose d’improvisation, avec un langage universel. Alexandre a créé son propre mode d’expression, basé sur des onomatopées émotionnelles. Il explore les possibilités de la voix en tant qu’instrument et comme un véhicule des paysages intérieurs. Il crée son univers imprégné d’influences dub, reggae, électro, hiphop, aux sonorités à la fois contemporaines, traditionnelles et souvent ethniques. Il remixe dans un style unique les paysages sonores du monde et de la musique en pleine mutation. Dynamique et d’une insatiable créativité, Balaphonik Sound System fait danser les corps, ressource et rafraîchit les esprits…”